samedi 18 novembre 2017





continue d'épuiser le fulgurant silence
quand le passé souffle ses lueurs diaphanes
arrivé à l'automne d'un été profane
l'hiver se dépose puis le calme s'élance

par-dessus la soirée à l'écume de glace
je tisse ma toile sur le feu endormi
j'entrelace égarés des souvenirs hormis
ceux insistants où elle prend toute la place

à broder le métal des absences inutiles
adviendra lentement une rouille futile
dans les lits sclérosées un baiser agonise

parfum de sulfure des amours embaumés
cette image versée que le temps tétanise
quelques larmes à la mort d'une pure beauté

























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