lundi 7 août 2017



Les nuages comme des grosses faces rocheuses dénuées de mystère ce matin. L'aube est froide et légère. Exhalaisons et souffles se transforment en vapeur ; la respiration se condense en poussière de pluie. Très tranquille il est mon arbre ce matin, trop fatigué d'avoir dansé toute la journée hier. C'est qu'il a venté pour quasiment un an, dans ses feuilles et ses ramures, ça rugissait ferme et fort, ça a démasqué le fauve invisible maître en ses cimes. L'été s'achève, les nuits en témoignent. Ne regretterai de l'été que d'être resté sur une île trop grosse. Suis en manque d'océan ces temps-ci. Même si je me tape des marées et des vagues, leurs va-et-vient imprévisibles et capricieux, je reste en manque d'océan, de ce qui se cache sous le fil de l'eau. Chaos et inconnus encore et toujours. Quand ce que l'on sait ne suffit plus... 

Je devrais me remettre au travail, mais je procrastine. Je devrais arrêter de procrastiner... Oui c'est ça qui faut, c'est décidé! J'arrête de procrastiner et je commence ça... demain. 












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