jeudi 11 mai 2017

Martèle dans l'aube sans origine, littoral flou entre la nuit et le jour, le chant criard plein d'étincelles d'un oiseau, un seul, qui est là sur une branche parmi mille et qui vit. Et moi aussi dans le monde endormi je suis fin seul aux confins des autres, banni, en exil sur une terre de manchots, toutes mains refusées, tout élan aboli. Le vent suffoque et les heures molles dégoulinent leur plomb sur le bras du temps.

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