mardi 9 mai 2017

errances en détours dans les avenues autant mentales que physiques à fouler des pieds la cendre invisible du jour à s'isoler des bruits de la ville autour en écoutant les chants superbes de la toxique sirène have to touch myself to pretend you're there coquine coquine coquine Lana puissant cristal érotique conjoncture de fantasmes de parfums et de lumières her voice is sex it is not sexy it's sex Éros sublime souffles lascifs et malgré l'absence même si elle n'est pas là oser croire que nos soupirs s'embrassent fusionnent fondent et forment une lave qui n'appartient qu'au temps en train de relire les Illuminations du plus précoce génie sorte de retour aux sources aux racines aux souches en ce qui me concerne la révolte et l'amour comme troncs indélogeables inabattables en le parcours défriché à regret parfois de ma conscience mais il reste du pas tuable en soi faut croire une volonté qui pousse à hurler aux arbres ces si fidèles oreilles ces si augustes complices tous les secrets de l'encre à tutoyer les astres en dansant avec candeur dans un crépuscule sans fin dans une ronde de cercles imparfaits où les points de fuite ont quitté leur centre infini les satellites se désorientent les révolutions se désaxent les grands vents dominent et soufflent sur les poussières de l'aile de l'instant ce papillon ce maître de la métamorphose cette nymphe de tempête leur chaude indifférence je est un autre tu est un autre nous ne sommes qu'autres malgré nos noms sur nos lèvres comme ultimes prières qui ne sauraient sauver tous ceux coupables d'avoir un peu trop aimé

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