mardi 14 juin 2016

Sonnet (ou de la liberté dans la contrainte)

Spectre de bronze dans la chicane des heures,
De sa gueule dégouline le puissant fiel;
Enclume croulant sous le marteau démentiel,
Ma tête s'abrutit de marasmes malheurs.

L'entropie fracasse les ébauches ardeurs,
Combustion du phénix dans le trauma du ciel,
Les cendres volatiles de nos amours plurielles
Et la honte distillent leurs abjectes odeurs.

Et le chaos dévoile ses absurdes arcanes
Sur le sable explosé du passé mythomane,
Vers les origines d'une étoile inconnue;

Survient l'anathème d'une coda précoce,
Je butte sur le roc de mes peurs mises à nu
Et tombe dans le froid d'une angoisse féroce.

1 commentaire:

  1. Je lis rarement de la poésie... ton choix de mots me fait penser à Beaudelaire et puis ton choix de rimes à Rimbaud... je compare à ce que je connais... c'est à dire bien peu! Je ne devrais pas comparer en fait... mais tout ça pour dire que j'adore le rythme de ton sonnet...

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