lundi 13 octobre 2014

plus rien à faire sinon observer les feuilles rougies par le soleil
nervures et membrures soumises au vent bleu de l'automne
dans mon aveuglement s'écrivent les futures ratures
les négations accumulées d'un grand désoeuvrement

à la fenêtre donnant sur le monde
se construisent des barreaux de poussière
elle rétrécit tout comme mon regard
altéré par le filtre des vitres
couleurs mates prisme terne
la brume du matin séchée sur le verre
déforme le monde et assoie les solitudes
dans le ciel un soleil d'aléas glauques

quand j'espérais une musique
une morte note est venue chanter le temps

le présent passe médite à l'ombre des statuts
en attendant jusqu'à la mort peut-être    
                                                   si beau le mouvement des branches
qu'elles bougent vers l'arborescence
de mes regards espérants

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