mercredi 16 avril 2014

Essai

Le cycle des saisons continue et les symboles se disloquent. Avec le printemps arrivent de toiles stérile sur lesquelles l'esprit et les passions engourdies par le froid insistant réapparaissent dans une nouvelle lumière pour dessiner de nouveaux motifs. Les bourgeons emprisonnent les odeurs gelées et attendent de s'ouvrir. Le vent frappe d'une lame glaciale mais nos manteaux noirs boivent le soleil, invincibles. Pourtant les ambiguïtés restent et il me tarde de saisir l'évocation inspiratrice qui peut amener l'épiphanie. Les subtilités m'échappent, je ne fais plus de choix, pris entre l'image et l'être je cherche encore mon véritable désir.

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