vendredi 20 avril 2012

Le cataracte du nyctalope (suite)

(Reproche-t-on aux peintres de créer de nouvelles couleurs?)

Gartagavreuse amibe achoua a cru ta gavée, ta lave ectoplasme, ton oeil aquilé. Transpoigne arde mon âme t'as tuée, alvauréole le coeur sangtrifuge de sang pompé, l'épice de ta peau, tes baisers coagulés. Évide ma mie, mon infinité. Échoué mes sens auscultpés à ragravir des murs esclaves, mes yeux ornièrés, ton zénith. Aubade ma mie, difforme barde je suis. Muse mon langage déformé. Pielle tortriturée buvant gloutte au mirage de l'encre. Le larmoiement des horizons sous les nuages de cendres, ancêtres des corps vapeux. Elle trombla la terre meule sous nos genoux, cette terre scellée sous nos ongles à jamais saignants. Tes ancreuses hanches mon refuge. Dans l'étiolement de ton cou, baisers in verténèbres et lèvres méduses, ta langue sangsue. Tes cris m'ont ponctué l'âme cent fois. Tua multiformiser mon langage, ma mie racle. Elle existe la chorale des dieux, elle est la portée de tes yeux. Engouffre-moi, dépaupièrise-moi, cataracte-moi d'avalanches. Spectre libellule, spectre sauterelle, inspectre, mon feu-folie filet de nuit. Comète et galaxe ton être, ton être obscurci d'insomnuit, astralisé, mon coeur splasme et te pleure, infinie. Je vois ton sourire quand je cligne de l'oeil, je vois dans la nuit ton invisibilité. Ô larmeux visage! Ma désolation. Oublitude mon érosion, mon passage gravé au solstice de tes yeux. Phoenix aveugles consumés sous les cieux, réticence, ta brûlure dans ma rétine, la déroute des sens. J'invente des mots à défaut de t'inventer. Navance plus malamour amatraque abattue couché dans les lys ventropale fracâme et baies et. Pure. Sang. Foi.

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